Ça tombe bien !
Vannier/Weissberg, reconnaissent dans leur rapport sur l’école, que la dépense publique par élève du privé est moindre, entre -46% et -55%, par rapport à un élève du public.
On voudrait donc nous faire croire que pour résoudre le problème de l’Éducation nationale il faudrait mettre des milliards sur la table.
La preuve que non !
La Cour des comptes déclarait en 2013 : « L’Éducation nationale ne souffre pas d’un manque de moyens ou d’un nombre trop faible d’enseignants, mais d’une utilisation défaillante des moyens existants ». Alors que le niveau des connaissances des élèves est en chute constante en français, mathématiques, histoire… on multiplie les cours annexes (informatique et codage, théâtre, éducation civique, maîtrise de l’écologie, éducation sexuelle…). Ce n’est plus l’école c’est le Club Med !
Alors que l’école privée place ses établissements dans le palmarès de tête des meilleurs collèges, on y retrouve souvent :
- moins d’enseignants agrégés que dans le public, pourtant tout aussi compétents.
- des professeurs qui assurent sans difficulté le remplacement ponctuel de leurs collègues absents ;
- moins de réunions syndicales et moins d’absentéisme de la part des enseignants ;
- des élèves qui respectent la discipline imposée ;
- la possibilité d’exclure les élèves fauteurs de trouble et en désaccord avec les valeurs pédagogiques des établissements ;
- plus d’élèves par classe.
La cause des mauvais résultats, brandit par un certain nombre d’élus, serait donc le résultat de classe surcharger ?! Il faudrait selon eux ouvrir de nouvelles classes et embaucher de nouveaux professeurs, faisant encore grimper le budget de l’Éducation nationale…
Il a été démontré que la réussite éducative ne dépend pas du nombre d’élèves en classe ni des milliards d’euros brulés. L’universitaire Dominique Lafontaine (Professeur en sciences de l’éducation à l’université de Liège) a conclu dans un article paru sur The Conversation, que la réduction des effectifs par classe n’est valable que pour les classes de CP dans les milieux défavorisés. Elle dépend :
- De la qualité et de la motivation des professeurs
- Des méthodes pédagogiques employées
- De l’émulation intellectuelle des élèves
Voilà des pistes pour endiguer la spirale de l’échec et de la dépense inconsidérée et inefficace pour l’Éducation nationale.
Remotivons les professeurs ! Facilitons leur affectation dans un endroit qu’ils ont choisi et aussi leur mobilité. Cela génèrera moins de stress donc moins d’arrêts maladie qui entrainent des surcoûts non négligeables. À l’heure où l’Éducation nationale a du mal à recruter et fait face à une série de démission sans précédent, facilitons les vocations.
Arrêtons la frénésie de cours annexes et recentrons l’enseignement des savoirs sur les fondamentaux. Gabriel Attal l’a demandé lors de son passage au Ministère. Assurons-nous que son successeur mette le projet en application.
Donnons de la souplesse en matière de gestion aux établissements publics, sur le modèle des établissements privés (choix du matériel, embauche des professeurs...).
Alors que 54% des parents souhaiteraient mettre leur enfant en école privée, rouvrons la discussion sur le chèque-éducation. Il permettrait aux familles de toute condition sociale de décider à quel établissement, public ou privé sous contrat avec l’État, ils confient leurs enfants. L’établissement choisi se verrait octroyé par l’État le montant du coût de l’élève dans son budget. On assisterait ainsi à une compétition pour attirer les meilleurs élèves aussi bien dans le public que dans le privé. Le chèque-éducation, déjà expérimenté au Chili, aux Pays Bas, en Suède et en Belgique, a fait ses preuves.
Pensons aussi aux élèves des villes et villages ruraux. Ils doivent parfois faire des heures de transports pour rejoindre leur école, ce qui entraine de la fatigue et moins de temps pour étudier. Assouplissons les règles pour faire l’école à la maison pour ceux qui le souhaitent et faisons faire une source d’économie non négligeable à l’Éducation nationale.
Le financement de l’école privée est limité à 20 % du total du budget de l’Éducation nationale. Cette limite freine fortement le développement des écoles privées puisque sur 96 départements, seulement 18 d’entre eux scolarisent 20% ou plus d’élèves dans l’enseignement privé. Si la règle du 80/20 était vraiment respectée, plus de 330 000 élèves actuellement scolarisés dans le public devraient l’être dans le privé, faisant passer le nombre d'établissements privés sous contrat de 7 600 à 9 200 et une économie de 1,6 milliards d’euros pour les contribuables. Cette limitation du développement de l’enseignement privé impacte nos dépenses publiques. (1)
Alors que la dette de la France n’a jamais été aussi grave et le pouvoir d’achat des Français aussi mal mené, il est indispensable de chercher les économies partout où elles se trouvent en dehors de toute idéologie partisane.
Il est temps de revoir un système scolaire déficient et qui coûte cher.
Alors qu’il n’y a plus de véritable stratégie pour l’Éducation nationale mais un laboratoire d’idée dans lequel chaque ministre tente une nouvelle expérience, chez Contribuables Associés nous avons identifié différentes solutions que nous savons efficaces pour rétablir l’ordre, le savoir et les finances de l’école.
Si nous n’intervenons pas, ce sont nos enfants et petits-enfants qui vont continuer à payer le prix des politiques inefficaces de nos ministres, avec l’argent de nos impôts.
Il est temps d’arrêter le carnage et de remettre de l’ordre dans nos écoles.
Je vous demande de signer en masse les pétitions que j’ai rédigées à l’attention de Gabriel Attal et Nicole Belloubet. Cliquez ICI. Ils doivent inscrire dans le projet de l’Éducation nationale nos propositions. Elles sont indispensables à mettre en place pour améliorer le niveau de nos élèves et faire baisser le budget du ministère et nos impôts.
Chèque éducation, règle des 80/20 pour l’école privée, des chefs d’établissement public plus autonomes, abroger les lois qui restreignent l’école à la maison, réduction d’impôts pour les cours de soutien, soutien sans faille à la communauté éducative, motivation des professeurs… toutes les pistes doivent être explorées.
Encourageons l’école publique à prendre modèle sur ce qui marche à l’école privée en matière de gestion. Arrêtons d’opposer l’école publique à l’école privée, prenons le meilleur des deux. Il faut frapper un grand coup pour casser la spirale infernale de l’échec et de la prise de pouvoir par une idéologie communautaire payée par les contribuables.
C’est à l’école que se joue l’avenir de notre pays et c’est parce que nous nous imposerons sur le sujet que nous pourrons inverser la tendance.
Je compte sur vous. Votre engagement est décisif pour l’avenir de nos enfants et de la France. C’est parce que je sais que vous êtes un contribuable responsable Visiteur que je vous sollicite pour combattre à mes côtés.
J’ai besoin de vos pétitions signées le plus rapidement possible. Nous allons préparer dès maintenant les actions à mener en prévision de la rentrée scolaire.
Soutenez-nous, soutenez nos actions ici. Nous sommes les seuls à porter la colère des contribuables au plus haut niveau de l’Etat. Aidez-moi à financer cette campagne par un don le plus généreux possible. C’est la seule ressource qui nous permettra de continuer le combat.
Très sincèrement,